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SAINTES-MARIES - Locations de meublés
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Histoire


Le Port-GardianLes Saintes-Maries de la Mer sont depuis toujours un lieu de pèlerinage. A l'époque mérovingienne, on venait de très loin prier St Hippolyte.
Au XIV ème siècle, ce culte disparaît au profit des Saintes-Maries. Tous les 24 et 25 mai, au Saintes-Maries, des milliers de gitans se retrouvent pour participer au pélerinage.

La tradition raconte que deux soeurs Marie-Jacobé et Marie-Salomé débarquèrent, par miracle, sur la plage des Saintes. Elles venaient de Palestine à bord d'une embarcation précaire, en compagnie de proches du Christ. Marie-Jacobé et Marie-Salomé convertirent à la foi nouvelle les nomades qui parcouraient les lagunes. Après une vie bienfaisante, elles reçurent les sacrements du premier évêque d'Arles : Saint-Trophime.

Qui était donc cette Sainte-Sarah que les gitans viennent adorer chaque année le 24 mai ? Ce serait la servante égyptienne des Saintes-Maries. Certains disent qu'elle vivait déjà avec les deux soeurs en Palestine. Lorsque les juifs les abandonnèrent sur l'eau, Sarah fut oubliée au bord de la mer. Voulant absolument partager le sort de ses maîtresses, elle étendit son voile sur les vagues, en guise de barque, et rejoignit ainsi l'équipage. D'autres prétendent que Sarah fut recrutée sur place après le débarquement.

Enfin, la tradition gitane se souvient que lors des migrations qui conduisirent les gitans des pays de l'est vers l'océan, une femme à la peau noire les auraient guidés au milieu des embûches du voyage. Les gitans identifient cette héroïne mythique à Sarah, devenue leur grande patronne.
Les festivités se déroulent sur deux jours, les 24 et 25 mai, dont la deuxième journée est consacrée aux deux Saintes. Les pèlerins transportent dans les rues de la cité, une barque richement décorée de fleurs dans laquelle sont figurées les deux Saintes.

L'église forteresse

L'égliseAu début du Xllème siècle, l'église est édifiée vraisemblablement sur les ruines d'un oratoire. Le toit est entouré par un chemin de ronde, avec créneaux et mâchicoulis. Le choeur et l'abside sont surmontés par un donjon en hémicycle qui renferme l'ancienne salle du corps de garde appelée "Chapelle haute".

Les murs de l'église, vaste vaisseau de pierres rosées, sont percés de meurtrières: tout ceci montre qu'il s'agit d'une forteresse. Le toit du donjon servit de tour de guet, et l'église, de refuge pour la population. On trouve même dans l'église un puits d'eau douce.
Construite près de l'embouchure du Petit Rhône, l'église avait donc une position stratégique très importante car, au moment de son édification, les pirates sévissaient sur la côte et il fallait se défendre contre les invasions des Sarrasins et des Arabes.

Au fond de la crypte, on peut voir un autel formé par un couvercle de sarcophage du IIIème siècle.
A droite de l'autel, la statue de Sara, élèment du patrimoine des gitans. Dans l'église, on remarquera un autel païen du IVème siècle avant J.C. et les châsses contenant les reliques des Saintes.

Le marquis Baroncelli

ToroIl arrive qu'un homme "invente" un pays. Tel est le génie du marquis de Baroncelli-Javon, qui voua sa vie à la Camargue.
Issu dune famille florentine installée dans le Comtat Venaissin au XVe siècle, Folco de Baroncelli est né en 1869 à Aix. Sa famille, quoique aristocratique, parlait le provençal, une véritable hérésie à l'époque où cette langue ne pouvait être que celle du peuple. Ses premiers contacts avec les taureaux remontent à son enfance, passée au château de Bellecôte, à Bouillargues, près de Nimes, chez sa grand-mère.

Après ses études à Avignon, alors ville taurine et capitale des félibres, il rencontre Mistral et Roumanille. Dès 1890, il publie un premier ouvrage en provençal, Babali, et dirige avec Mishal le journal L'Aioli. La découverte de la Camargue va alors sceller son destin. Il sera manadier envers et contre tout Le temps de se marier avec la fille d'un propriétaire de Châteauneuf-du-Pape, et en 1895 il s'installe en Camargue où il crée la "Manado Santenco", aux Saintes-Maries de la Mer, Devant tant de détermination et de passion Mistral lui déclare : "je te confie la Camargue!".
Qu'est-ce que la Camargue en cette fin de XIXe siècle? Endigué depuis moins de trente ans, c'est un pays encore hostile, un bout du monde....un pays insalubre. Mais l'imagination enflammée et poétique de Folco de Baroncelli n'en a cure.

Il voit bien autre chose : une terre provençale intacte, la gardienne d'une identité: "J'ai voué ma vie à un idéal: la Provence, et je n'ai embrassé mon métier que pour mieux servir cet idéal, pour me trouver plus près du peuple provençal, pour mieux arriver jusqu'à son coeur et pour mieux l'aider à sauver son passé de gloire, sa langue et ses coutumes."

En 1853, le mariage de l'Espagnole Eugénie de Montijo avec Napoléon III avait ouvert la voie de la tauromachie en France, mais les taureaux camarguais n'étaient alors qu'un bétail dégénéré à demi-sauvage dont on s'amusait parfois. Il supportait mai la comparaison avec les fougueux toros de corridas.
Le marquis, avec d'autres, en est le grand ordonnateur, tout comme il participe activement à la codification de la course camarguaise naissante. La sélection draconienne qu'il opère est récompensée en1909 par son bureau Prouvenço, historique cocardier qui déchaine les foules, baptisé ainsi autant pour ses qualités esthétiques que combatives.

Lors de la Grande Guerre, il échappe de peu au conseil de guerre pour propos antimilitaristes; il dénonce le projet d'assèchement du Vaccarès, se bat pour la création d'une réserve, manifeste pour le maintient des courses camarguaises, témoigne pour le maire communiste des Saintes-Maries de la Mer, proteste en 1940 auprès de Daladier après des manoeuvres de tirs d'avions dans le Vaccarès.
Lors du transfert de ses cendres aux Saintes en 1951, soit huit ans après son décès le 15 décembre 1943, alors que le convoi funèbre longeait les prés, les taureaux de son ancienne et prestigieuse manade se regroupèrent et suivirent lentement le cortège, comme accompagnant leur maître une dernière fois.

La croix camarguaise

Croix camarguaiseLa croix camarguaise fut créée en 1924 par Paul Hermann qui la conçut et la dessina à la demande du Marquis de Baroncelli.

Elle incarne les trois vertus fondamentales : la Foi, l'Espérance et la Charité. Elle symbolise à elle seule la « Nation camarguaise » car elle associe symboliquement les gardians, les pêcheurs et les saintes Maries :
- la croix et ses tridents de gardians expriment la foi,
- l'ancre des pêcheurs symbolise l'espérance,
- le cœur représente la charité des saintes Maries.

Accessoirement il est troublant de rapprocher ce symbole (la croix camarguaise) de l'ancre des premiers chrétiens considérée comme la représentation cryptée de la croix.

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